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La collection aquagir

Alors, on fait circuler des rumeurs sur l'eau ?

Imaginez que vos rivières locales sont comme ces tiroirs à bric-à-brac où l’on entasse tout, du trombone à l’objet mystère dont l’utilité reste à découvrir. Il est tentant de penser que, comme pour ces tiroirs, un bon nettoyage suffit à éviter les débordements…

Quand l’Homme déclenche le torrent

Effet boomerang
Le curage des rivières par l’être humain peut augmenter les risques d’inondation plus loin sur son parcours
Parade des sédiments
Une rivière transporte des cailloux et du sable, surtout lors des crues, ce qui contribue à ralentir son débit.
CQFD
Sans ces matériaux ou espaces pour déborder, l’eau coule plus vite et inonde en aval.

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FAQ

En quoi consiste le curage des rivières ?

Curer les rivières signifie extraire et exporter les sédiments qui se sont accumulés par décantation dans le lit du cours d’eau.

Le curage accélère l’écoulement de l’eau en amont, ce qui envoie l’eau plus vite et en plus grande quantité vers l’aval. Cette accélération peut rendre les crues plus dangereuses et augmenter les risques de débordement dans les zones situées en aval. De plus, en augmentant la capacité hydraulique du cours d’eau, le curage peut rehausser le pic de crue en aval. Ce phénomène amplifie le risque que le cours d’eau sorte de son lit dans les zones situées plus bas. Le curage modifie aussi la rugosité, la sinuosité et les variations de profondeur du lit, perturbant l’équilibre naturel du cours d’eau. Un curage excessif peut contribuer à l’érosion des berges, ce qui peut fragiliser les structures environnantes et aggraver les risques d’inondation à long terme. Enfin, le curage peut déconnecter le lit mineur du cours d’eau de son lit majeur et des zones humides associées. Ces zones jouent un rôle crucial dans l’absorption des excès d’eau lors des crues.

Les méandres allongent le trajet de l’eau, ce qui réduit naturellement sa vitesse d’écoulement globale. Dans un méandre, la vitesse de l’eau n’est pas uniforme. Elle est plus élevée sur la rive extérieure et plus faible sur la rive intérieure, ce qui crée des zones de ralentissement. Les dépôts sédimentaires sur la rive intérieure (barres de méandre) créent des obstacles qui ralentissent le flux d’eau. La structure hélicoïdale de l’écoulement dans les méandres dissipe l’énergie de l’eau, contribuant à ralentir son mouvement. La sinuosité des méandres augmente la friction entre l’eau et les berges, ce qui ralentit l’écoulement. Enfin, ils favorisent souvent le développement d’une végétation riveraine qui stabilise les berges et freine le courant.