aquagir - Retour à l'accueil
La collection aquagir

Alors, on fait circuler des rumeurs sur l'eau ?

Vous venez de découvrir une de nos cartes qui déboulonne les idées reçues sur l'impact de la pluie sur la sécheresse. Et ce n'est que la goutte qui a fait déborder le vase...

En moyenne, sur toute l'eau de pluie qui tombe en un an

Retour dans les nuages
60% de la pluie s'évapore et retourne dans l'air
Mettre un peu de côté
Seulement 20 à 23% des eaux de pluie parviennent à s'infiltrer dans les nappes phréatiques
Le temps des cerises
A partir du printemps, les plantes recommencent à pousser et utilisent la plupart de l'eau

Envie d'aller plus loin ?

Gratuit

Kit des 9 Idées Reçues

Ne restez pas sur votre soif !

Avec nos 9 cartes, vous aurez tous les arguments pour faire le grand splash dans vos discussions sur l'eau

Recommandé

Gratuit

Kit de sensibilisation des élus

Pour les élus qui veulent faire des vagues !

Un kit spécial pour ceux qui savent que la politique de l'eau, ce n'est pas juste une goutte dans l'océan des responsabilités

Gratuit

Articles et ressources

La source de toutes les réponses !

Naviguez dans nos articles pour devenir incollable. C'est comme une piscine de savoir, mais sans le chlore !

Ils ont reçu cette carte postale

FAQ

La recharge des nappes phréatiques est un phénomène lent et complexe

Quels sont les mécanismes de recharge des nappes phréatiques ?

Les précipitations s’infiltrent verticalement dans le sol vers la nappe phréatique, avec une vitesse et une direction variables selon la porosité des sols et la nature de la zone non saturée. Dans certains cas, l’eau des rivières peut alimenter les nappes lorsque leur niveau est plus bas que celui du cours d’eau, appelé la recharge indirecte. Il existe aussi la recharge artificielle, correspondant à des techniques de recharge maitrisée : bassins d’infiltration, puits d’injection et tranchées d’infiltration.

La recharge efficace nécessite des précipitations régulières et des sols capables de retenir l’eau et de permettre son infiltration. À partir du printemps, les précipitations ne peuvent plus réellement recharger les nappes phréatiques. La hausse des températures favorise l’évaporation de l’eau des océans et des sols, et la reprise de la végétation limite l’infiltration des pluies dans les sols. La vulnérabilité des nappes phréatiques dépend de nombreux facteurs, tels que la topographie, la géologie, et la perméabilité des sols.

Lorsqu’une sécheresse prolongée survient, les sols deviennent hydrophobes, ce qui les empêche d’absorber efficacement l’eau. Ce phénomène est particulièrement marqué après de longues périodes sans précipitations. L’imperméabilisation des sols, causée par l’urbanisation et le développement d’infrastructures (routes, parkings, bâtiments), empêche également l’infiltration naturelle de l’eau en créant des surfaces imperméables. De plus, sur les sols limoneux, l’impact des gouttes de pluie peut former une croûte de battance à la surface, réduisant drastiquement la vitesse d’infiltration.Un autre facteur est l’effet « splash », où les gouttes de pluie, en frappant un sol sec, provoquent un rejaillissement qui empêche l’eau de pénétrer dans le sol. Par ailleurs, les pratiques agricoles intensives peuvent entraîner un tassement des sols, diminuant leur porosité et donc leur capacité à absorber l’eau. La saturation des sols est également un problème : lorsqu’un sol est déjà gorgé d’eau à la suite de précipitations précédentes, il ne peut plus absorber de nouvelles quantités. Enfin, la nature même du sol joue un rôle important : les sols sableux, par exemple, peuvent perdre leur porosité naturelle et devenir moins absorbants.