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La collection aquagir

Alors, on fait circuler des rumeurs sur l'eau ?

Ah, le rêve de transformer les inondations en ressources précieuses pour les périodes de sécheresse... Mais avant de plonger tête la première dans cette idée apparemment brillante, n'oublions pas que les eaux de crue viennent souvent avec un cocktail peu appétissant de polluants. Alors, est-ce une solution miracle ou un nouveau casse-tête environnemental…

Les dangers de la récupération des eaux d’inondation

Déluge & Déchets
Les inondations produisent une eau trouble, souvent polluée par des huiles, des produits chimiques et d’autres substances dangereuses.
Double peine
Cette eau polluée peut être mauvaise pour la santé et ne peut être utilisée pour recharger les nappes phréatiques
Idée à haut budget
Récupérer cette eau nécessite de grandes infrastructures très coûteuses

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FAQ

Quels sont les mécanismes de recharge des nappes phréatiques ?
Les précipitations s’infiltrent verticalement dans le sol vers la nappe phréatique, avec une vitesse et une direction variables selon la porosité des sols et la nature de la zone non saturée. Dans certains cas, l’eau des rivières peut alimenter les nappes lorsque leur niveau est plus bas que celui du cours d’eau, appelé la recharge indirecte. Il existe aussi la recharge artificielle, correspondant à des techniques de recharge maitrisée : bassins d’infiltration, puits d’injection et tranchées d’infiltration.

La recharge efficace nécessite des précipitations régulières et des sols capables de retenir l’eau et de permettre son infiltration. À partir du printemps, les précipitations ne peuvent plus réellement recharger les nappes phréatiques. La hausse des températures favorise l’évaporation de l’eau des océans et des sols, et la reprise de la végétation limite l’infiltration des pluies dans les sols. La vulnérabilité des nappes phréatiques dépend de nombreux facteurs, tels que la topographie, la géologie, et la perméabilité des sols.

Lorsqu’une sécheresse prolongée survient, les sols deviennent hydrophobes, ce qui les empêche d’absorber efficacement l’eau. Ce phénomène est particulièrement marqué après de longues périodes sans précipitations. L’imperméabilisation des sols, causée par l’urbanisation et le développement d’infrastructures (routes, parkings, bâtiments), empêche également l’infiltration naturelle de l’eau en créant des surfaces imperméables. De plus, sur les sols limoneux, l’impact des gouttes de pluie peut former une croûte de battance à la surface, réduisant drastiquement la vitesse d’infiltration.Un autre facteur est l’effet « splash », où les gouttes de pluie, en frappant un sol sec, provoquent un rejaillissement qui empêche l’eau de pénétrer dans le sol. Par ailleurs, les pratiques agricoles intensives peuvent entraîner un tassement des sols, diminuant leur porosité et donc leur capacité à absorber l’eau. La saturation des sols est également un problème : lorsqu’un sol est déjà gorgé d’eau à la suite de précipitations précédentes, il ne peut plus absorber de nouvelles quantités. Enfin, la nature même du sol joue un rôle important : les sols sableux, par exemple, peuvent perdre leur porosité naturelle et devenir moins absorbants.