EPTB Gardons

Le barrage écrêteur de crue est situé sur l’Esquielle et évite les débordements dans le village de Saint Geniès de Malgoirès (900 habitants en zone inondable) pour les crues courantes. Il divise par deux le débit des crues rares. D’une hauteur de 14 m et d’une longueur de 205 m, il peut contenir 800 000 m3 qui se répartissent sur 17 ha. La construction a nécessité le déplacement d’1 km de route départementale, réalisé par l’EPTB et restituée ensuite au Département du Gard. Le chantier, phase sensible de ce type de projet, a duré 1 an. Le barrage est un ouvrage en remblai constitué de 86 000 m3 de matériaux, exploités localement, évitant ainsi des déplacements importants de camions. L’ouv...

Le barrage écrêteur de crue est situé sur l’Esquielle et évite les débordements dans le village de Saint Geniès de Malgoirès (900 habitants en zone inondable) pour les crues courantes. Il divise par deux le débit des crues rares. D’une hauteur de 14 m et d’une longueur de 205 m, il peut contenir 800 000 m3 qui se répartissent sur 17 ha. La construction a nécessité le déplacement d’1 km de route départementale, réalisé par l’EPTB et restituée ensuite au Département du Gard. Le chantier, phase sensible de ce type de projet, a duré 1 an. Le barrage est un ouvrage en remblai constitué de 86 000 m3 de matériaux, exploités localement, évitant ainsi des déplacements importants de camions. L’ouvrage est équipé d’un pertuis de fond en acier inséré dans un berceau de béton et d’un évacuateur de crue de 176 m de long. Ce dernier est constitué de 3 500 m3 de béton et de 5 tonnes d’acier. Le projet, d’un montant de 5,6 M€, a été pris en charge par l’EPTB Gardons de manière solidaire à l’échelle du bassin versant et financé par l’Europe, l’Etat, la Région Occitanie et le Département du Gard. L’automne 2014 a été marqué par de multiples crues sur le bassin versant des Gardons dont 3 qui ont mis en service l’évacuateur de crue du barrage. L’écrêtement des débits obtenu a permis d’éviter l’inondation du village, rentabilisant ainsi les investissements consentis en 4 ans à peine.

Fruit d’une dizaine d’années de travail, 3,5 km du Briançon, affluent du Gardon, juste avant sa confluence avec le Rhône, ont été restaurés. L’opération a mobilisé plus de 4 millions d’euros et a été rendue possible par le soutien financier de l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée Corse, de l’Europe et du Département du Gard. L’autofinancement a été porté solidairement par l’ensemble des collectivités membres de l’EPTB Gardons. Les travaux de renaturation, réalisés par l’EPTB Gardons en 2019 et 2020, ont permis l’effacement de 7 km de digues qui ne remplissaient plus leur rôle, le réaménagement du lit pour maintenir une capacité de transit des crues similaire à la situation endiguée, la r...

Fruit d’une dizaine d’années de travail, 3,5 km du Briançon, affluent du Gardon, juste avant sa confluence avec le Rhône, ont été restaurés. L’opération a mobilisé plus de 4 millions d’euros et a été rendue possible par le soutien financier de l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée Corse, de l’Europe et du Département du Gard. L’autofinancement a été porté solidairement par l’ensemble des collectivités membres de l’EPTB Gardons. Les travaux de renaturation, réalisés par l’EPTB Gardons en 2019 et 2020, ont permis l’effacement de 7 km de digues qui ne remplissaient plus leur rôle, le réaménagement du lit pour maintenir une capacité de transit des crues similaire à la situation endiguée, la renaturation des 3,5 km de cours d’eau (enherbement et plantations), le confortement d’un tronçon de digue de 100 m au droit d’habitations vulnérables, le remplacement de 2 ponts vétustes par des passages à gué. Le foncier a été acquis (acquisition amiable et expropriation) à la fois sur l’emprise de la renaturation et pour le stockage des 120 000 m3 de déblais liés à la renaturation. Les zones d’intérêt écologique ont été préservées. Les plants d’aristoloche (plante-hôte du papillon protégé « la Diane ») ont été mis en réserve puis transplantés sur les berges du cours d’eau restauré. Les déblais contenant de la canne de Provence ont été criblés pour extraire les rhizomes et réduire très fortement le risque de repousse de cette espèce envahissante. Des nichoirs à chauve-souris et des habitats pour l’entomofaune et les petits mammifères (pierriers, tas de branches, souches) ont été implantés.