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Sectoriser ses réseaux d’eau potable pour optimiser leurs performances

La sectorisation des réseaux d’eau potable est un outil de suivi des débits permettant de repérer rapidement les secteurs fuyards et d’optimiser les performances du réseau.

Crédits photos : Watura

Description détaillée de la proposition

Dans quel cadre mettre en place la proposition ?

La sectorisation permet de suivre les volumes transitant dans le réseau d’eau potable. Cette connaissance des volumes qui peut s’acquérir en temps réel, permet d’affiner la connaissance du réseau ainsi que de détecter et pré-localiser les fuites. En s’inscrivant dans une démarche de réduction des pertes en eau potable, la sectorisation contribue à la préservation de la ressource, à la baisse de la consommation énergétique et à la réduction des coûts de production et de distribution de l’eau. De plus, la sectorisation participe à l’amélioration du rendement des réseaux en accord avec la loi Grenelle 2 du 12 juillet 2010.

 

En quoi consiste la sectorisation des réseaux d’eau potable ?

La sectorisation est la subdivision du réseau en secteurs de taille réduite dont on mesure en permanence les débits entrants et sortants. L’analyse des débits permet de déceler et des pré-localiser les fuites sur le réseau.

 

Quels sont les avantages de la sectorisation pour la collectivité ?

La réduction des fuites sur le réseau d’eau est un enjeu majeur compte tenu de l’intensification des phénomènes de sécheresse. La sectorisation est un outil indispensable pour connaître l’état et le fonctionnement du réseau. Grâce à cet outil, les exploitants de réseau gagnent en réactivité quant à la détection et la réparation des fuites sur le réseau. Cet outil permet donc d’améliorer significativement le rendement des réseaux d’eau potable.

D’un point de vue environnemental, la sectorisation permet de limiter l’impact de la production d’eau potable sur l’environnement. Concrètement, sectoriser son réseau, c’est prévenir la surexploitation de la ressource en eau et le surcoût d’énergie nécessaire à sa potabilisation.

La mise en œuvre d’une sectorisation de réseau nécessite un investissement financier non négligeable. Le montant nécessaire dépend de plusieurs facteurs, il s’agit notamment : de l’étendue du réseau, du nombre d’usagers, de la technologie de comptage et relève choisi ainsi que du nombre de secteurs identifiés. Le retour sur investissement se fait sur le moyen et long terme, sur le plan écologique et financier, mais aussi sur la qualité du service fourni aux usagers.

 

Quels sont les avantages de la sectorisation pour les usagers ?

Pour les usagers, la sectorisation est synonyme d’un service et d’un réseau plus performants. La détection rapide des fuites limite les problématiques de détérioration de la qualité de l’eau au robinet des usagers. Elle permet également de prendre en charge les fuites à un stade peu avancé limitant ainsi les interruptions de service. En d’autres termes, la sectorisation contribue à la continuité du service pour les usagers.

 

Quels sont les moyens à mettre en place ?

C’est le maître d’ouvrage des réseaux qui initie le projet de sectorisation. Pour définir le plan de sectorisation, il peut s’appuyer sur son personnel ou bien sur un maître d’œuvre externe. Quoiqu’il en soit, l’appui de l’exploitant du réseau est indispensable. Le plan de sectorisation est établi à partir d’un diagnostic du réseau et de supports documentaires tels que les plans de réseaux et le Système d’Information Géographique ou SIG. A partir de ces documents, il est possible de définir les différents secteurs.

Il faut ensuite équiper les secteurs identifiés de compteurs ou de débitmètres de sectorisation équipés de modules de télérelève permettant une transmission des données en temps réel. Il faudra également s’équiper d’un logiciel de supervision qui permettra de centraliser et exploiter les données de sectorisation.

Pour assurer l’efficacité du dispositif, il est nécessaire de former les agents d’exploitation à l’analyse des résultats, aux différents indicateurs de performances et à l’utilisation du logiciel de supervision. Il est également possible de faire appel à un bureau d’étude externe pour exploiter et analyser les données de sectorisation.

 

Etapes de mise en œuvre :

  • Etape 1 : Examiner les performances du réseau d’eau potable (Rendement, ILP, etc.) et initier un dialogue avec l’exploitant du réseau pour dessiner les contours du projet de sectorisation
  • Etape 2 : S’imprégner de guide technique décrivant le processus de sectorisation d’un réseau d’eau potable (https://www.actu-environnement.com/media/pdf/news-22505-guide-technique-sectorisation-reseau-eau-potable-Catep.pdf) et s’inspirer de collectivité de taille comparable ayant mis en place une sectorisation de réseau
  • Etape 3 : Former les agents d’exploitation sur le calcul et la signification des différents indicateurs de performance et sur le logiciel de supervision.
  • Etape 4 : Réaliser les diagnostics nécessaires afin d’identifier les différents secteurs du réseau et choisir les compteurs ou débitmètres et le logiciel de supervision adéquats
  • Etape 5 : Se rapprocher de votre Agence de l’Eau pour déterminer l’éligibilité de votre collectivité à un subventionnement de l’achat de compteurs ou débitmètre de sectorisation.
  • Etape 6 : Installer les équipements de sectorisation et intégrer l’exploitation des données de sectorisation dans l’exploitation courante du service.
Crédits photos : Watura

Quelques données clés sur la proposition

Coût d'installation d’un compteur/débitmètre équipé d’un module de télégestion

7 500 €

Coût de la fourniture et le paramétrage du logiciel de supervision

15 000 €

Délai de mise en œuvre

Entre 1 et 2 ans

Proposition applicable pour les collectivités suivantes

Urbain Applicable

Péri-Urbain Applicable

Rural Applicable

Montagne Applicable

Littoral Applicable

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Auteur du contenu

Watura

Watura est un organisme de formation certifié Qualiopi au titre de ses actions de formation (art. L6313-1 – 1°).

Je m’inspire avec les retours d’expériences d’autres collectivités sur cette proposition

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