Toulouse Métropole (31) applique la réciprocité économique sur l’ensemble de ses marchés eau et assainissement
Robert Médina, Toulouse Métropole
Distribution de l’eau
Parole de collectivité
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Du fait de la présence d’un taux élevé de chlorure de vinyle monomère (CVM), gaz toxique généré par des canalisations anciennes en PVC, le syndicat d’adduction d’eau du Richelais (Indre-et-Loire) a remplacé une vingtaine de kilomètres de conduites. En raison du risque sanitaire, l’agence régionale de santé a participé au financement avec l’agence régionale de l’eau.
Ce projet est porté par :
« Le risque sanitaire a été écarté »
Afin de vous permettre de mieux appréhender la mise en place des projets de gestion de l’eau sur votre territoire, aquagir part à la rencontre d’élus et de porteurs de projets qui sont passés à l’action
Le Syndicat Mixte d’Adduction d’Eau Potable (SMAEP) du Richelais (Indre-et-Loire) gère 240 kilomètres de canalisations sur neuf communes du sud de la Touraine. Une étude patrimoniale réalisée sur l’ensemble du réseau a révélé non seulement des problèmes de fuite mais aussi la présence de CVM (chlorure de vinyle monomère) dans certains secteurs, principalement dans les extrémités des circuits.
C’est la présence de gaz toxique, qui a imposé à notre collectivité la nécessité de remédier à cette situation en raison du risque sanitaire encouru par la population. Les travaux ont consisté à remplacer sur 20 kilomètres les tuyaux dégradés par de nouvelles canalisations en PVC mais de meilleure qualité et stabilité.
Nous avons pu prendre la mesure des risques et étudier les solutions envisageables grâce aux informations fournies par l’agence régionale de l’eau Loire-Bretagne ainsi que par l’Agence régionale de santé.
L’Agence régionale de santé avait été alertée et a participé à la fois aux études, aux réunions de concertation et au financement des travaux. Depuis l’achèvement des travaux la présence de CVM n’a plus été détectée. Le risque sanitaire a été écarté.
En complément de l’étude patrimoniale effectuée antérieurement, une étude de faisabilité a été réalisée par le cabinet Hadès Ingénierie, basé en Touraine et spécialisée dans l’approvisionnement et le traitement de l’eaux.
L’approvisionnement en eau a été diversifié et sécurisé en complétant l’apport d’une source par un troisième forage réalisé dans la nappe du Cénomanien, une couche géologique souterraine qui constitue l’un des grands réservoirs d’eau du bassin Loire Bretagne.
La compétence la plus importante pour ce type d’intervention est d’avoir une très bonne connaissance du réseau local et de sa configuration. L’étude patrimoniale a permis d’affiner cette connaissance en ajoutant l’évaluation de la qualité du réseau.
Le bon dimensionnement du projet était fortement lié à la détermination des secteurs à modifier et à l’impact financier des travaux. Il n’était pas nécessaire d’engager une enquête publique. L’information aux usagers concernés a été faite directement par les services municipaux ou les entreprises.
Début des études
Mise à l'agenda du projet
Réalisation du projet
Un réseau physique de meilleure qualité
Un contrôle trimestriel de la qualité de l'eau
Une charge financière qui a imposé d’augmenter légèrement le coût de l’eau à 2,40 € le mètre cube