Forage : définition, questions et sources d'informations

Les principaux risques sanitaires associés aux forages d'eau potable concernent la contamination microbiologique, chimique, la contamination physico-chimique, l'intrusion d'eau salée dans les nappes côtières ainsi que la contamination croisée avec le réseau public d'eau potable.

Pour prévenir ces risques, plusieurs mesures sont recommandées :

• La déclaration obligatoire des forages en mairie ;
• Le respect des distances réglementaires (35 m minimum) entre le forage et les sources ; potentielles de pollution comme les systèmes d'assainissement ;
• La conception et la réalisation du forage dans les règles de l'art ;
• Les analyses régulières de la qualité de l'eau (au minimum annuelles) ;
• L'entretien régulier des installations ;
• La mise en place de périmètres de protection autour des captages d'eau potable ;
• Le traitement de l'eau si nécessaire avant consommation ;
• La surveillance continue et mise en place d'un Plan de Gestion de la Sécurité Sanitaire ; de l'Eau (PGSSE) pour les systèmes de distribution publics.

Il s'agit d'un trou de diamètre réduit (généralement moins de 20 cm) foré à grande profondeur pour accéder à des réserves d'eau plus importantes et de meilleure qualité que les puits traditionnels.

Il se compose d'un tubage en acier ou en PVC pour stabiliser les parois du forage, d'une crépine permettant à l'eau de pénétrer dans le forage, d'une pompe submersible pour extraire l'eau vers la surface et d'un système de filtration et de traitement de l'eau si nécessaire.

L'eau issue d'un forage est généralement de meilleure qualité que l'eau de surface, car elle est naturellement filtrée par les couches géologiques. Cependant, elle n'est pas automatiquement potable et nécessite des analyses régulières pour s'assurer de sa conformité aux normes de potabilité.