Le stress hydrique a des effets dévastateurs sur les écosystèmes, impactant à la fois la faune, la végétation et la qualité de l'eau dont :
Les impacts sur la végétation :
- Le manque d'eau entraîne une diminution de la croissance des plantes, ce qui peut causer de graves pertes agricoles, notamment pour les cultures de céréales et de légumes ;
- Les plantes ferment leurs stomates pour éviter la perte d'eau, ce qui réduit la photosynthèse et impacte leur développement ;
- Le stress hydrique augmente le risque de feux de forêt en asséchant la végétation.
Les impacts sur la faune :
- La diminution des réserves en eau peut entraîner la mort des plantes et des animaux, la dégradation des sols, et la diminution de la biodiversité ;
- La sécheresse peut entraîner une faible reproduction, voire nulle, pour certaines espèces d'oiseaux, d'amphibiens, et d'insectes ;
- Certaines espèces peuvent disparaître ou se déplacer en raison de la modification de leur habitat aquatique.
Les impacts sur la qualité de l'eau :
- La surexploitation des nappes d'eau souterraines et des eaux superficielles entraîne une dégradation de la qualité de l'eau, notamment par la pollution organique et l'apparition d'espèces invasives ;
- La baisse des niveaux d'eau favorise l'eutrophisation, un processus où l'augmentation des nutriments dans l'eau entraîne une prolifération d'algues microscopiques, réduisant la qualité de l'eau et l'oxygène disponible pour les poissons ;
- Dans certaines régions, le stress hydrique peut provoquer des intrusions d'eaux salines dans les cours d'eau et rivières d'eau douce, perturbant les écosystèmes aquatiques.