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12 km de réseau d’eau potable pour raccorder les communes de Celles-en-Bassigny et de Lavernoy (52)

Ce sont au total plus de 12 000 mètres de canalisations qui ont été posées par le Syndicat Mixte de Production d’eau potable du sud Haute-Marne entre les extrémités des 2 branches situées à Saulxures et Varennes-sur-Amance (52), afin d’alimenter en eau potable les communes de Celles-en-Bassigny et Lavernoy.

Le projet consistait ainsi à réaliser un tracé du réseau afin de permettre à ces communes de bénéficier d’un approvisionnement facilité, mais aussi de sécuriser les installations du syndicat dans l’éventualité d’une grosse fuite sur le réseau.

Entretien avec Éric Blanchard, responsable du Syndicat Mixte de Production d’eau potable du sud Haute-Marne

Parole de collectivité
Éric Blanchard est le responsable du Syndicat Mixte de Production d’eau potable du sud Haute-Marne (SMIPEP) – Crédits photo : Syndicat Mixte de Production d’eau potable du sud Haute-Marne (SMIPEP)
Distribution de l’eau

Ce projet est présenté par :

  • Éric Blanchard, responsable du Syndicat Mixte de Production d’eau potable du sud Haute-Marne (SMIPEP)
Il y a eu un véritable travail de préparation sur la longueur. Tout a été anticipé, et dans ces cas-là, la réalisation se passe très bien.
Éric Blanchard

Parole de collectivité

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Comment le projet s’est-il imposé à l’agenda de votre syndicat ?

Il y a d’abord eu la demande de la commune de Celles-en-Bassigny, en 2012, d’être alimentée en eau potable, demande que nous n’avons pas pu satisfaire à l’époque car la longueur de réseau à poser était très importante pour le peu d’habitants à desservir, et les capacités financières du Syndicat ne le permettait pas à ce moment-là.

Mais au cours des réflexions, nous nous sommes dit que ce serait judicieux pour nous d’interconnecter nos deux branches de réseau existantes, branche nord et branche sud, pour sécuriser nos installations si toutefois une grosse fuite devait être réparée.

Quelles sont les sources d’inspiration que vous avez suivies pour vous faire une idée de ce projet ?

Nous sommes un syndicat de transport d’eau qui a été créé spécifiquement pour la pose de réseaux et de l’interconnexion vers les châteaux d’eau des communes. C’est notre cœur de métier, donc ce projet n’a pas été compliqué à mettre en œuvre.

Est-ce qu’une étude de faisabilité et/ou d’impact a été réalisée sur ce projet ?

Pour ce type de projet, nous sollicitons les services d’un maître d’œuvre privé, qui va gérer tous les aspects techniques de l’opération pour faciliter la mise en place et la mise en route du projet. Il va notamment réaliser un avant projet pour estimer les coûts et les travaux à mettre en œuvre et les coûts associés.

Concernant les compétences, quels sont les principaux sujets à maîtriser avant de se lancer dans ce projet ?

L’alimentation en eau potable est quelque chose de très technique où il faut notamment des connaissances assez poussées en hydraulique et hydraulique sous pression.

Il y a des lois et un cahier des charges à respecter. Ce que l’on appelle les points hauts et les points bas dans un réseau sous pression, c’est très important, il est nécessaire d’en limiter le nombre. Au point haut, de l’air s’accumule dans un réseau d’eau, qu’il faut pouvoir évacuer. Car plus ces bulles d’air grossissent, plus cela peut entraver le passage de l’eau.

Il faut donc avoir les compétences nécessaires pour dimensionner le réseau à gérer. Il y a aussi la gestion des pressions d’eau qu’il est important de savoir maîtriser. Il y a également l’aspect relations publiques, puisqu’il faut emporter l’adhésion des populations sur le secteur.

Lors de la phase de diagnostic et de planification, comment le syndicat a-t-il assuré le bon dimensionnement du projet et l’adhésion des citoyens ?

Dans un premier temps, nous imaginons le tracé du projet, avec plusieurs options possibles, où l’on essaye de passer au maximum sous domaine public. Mais certains endroits, comme les traversées de villages, sont plus compliquées car beaucoup de réseaux (d’assainissement, d’eau, de fibre, d’électricité) sont déjà en place.

Parfois, nous n’avons pas d’autres choix que de réaliser des passages sur des parcelles privées. On prend alors contact avec les propriétaires et on va sur place pour discuter, pour leur dire à quoi ça va servir et pourquoi on veut passer ici. Nous avons parfois des refus, notamment sur ce projet.

Le tracé de base a été modifié en cours de route parce que des pylônes électriques traversaient déjà une parcelle privée et le propriétaire n’a pas accepté notre projet.

Comment le syndicat a-t-il financé ce projet et quelles sont les aides sollicitées/obtenues ?

Une fois que le maître d’œuvre a travaillé son avant-projet et que le tracé est arrêté, nous joignons son rapport à un dossier de demande de subvention auprès des financeurs.

Pour ce projet, il s’agissait de l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse à hauteur de 45%, l’État à hauteur de 35% et le reste à charge pour le syndicat à hauteur de 20% pour un projet ayant coûté 1,4 million d’euros au total.

Quels sont les autres acteurs qui ont accompagné le syndicat dans la préparation et la réalisation de ce projet ?

Les mairies concernées qui sont en première ligne et qui ont facilité les démarches administratives et les contacts avec les riverains. Il y a aussi le maître d’œuvre, le bureau d’études privées (BETC Chaumont). Et enfin l’entreprise de travaux, ici l’entreprise Mathieu TP d’Outremécourt, en Haute-Marne.

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Le projet en détails

Dates clés

2020

Mise à l'agenda du projet

2021

Recherche d'inspirations et de compétences

2021-2022

Diagnostic et planification

Avril à octobre 2023

Réalisation du projet

Chiffres clés

1,4

M€ de coût total du projet

12,3

km de réseau d'eau (en fonte française) posés

À retenir

Il y a eu un véritable travail de préparation sur la longueur. Tout a été anticipé, et dans ces cas-là, la réalisation se passe très bien. Le planning a été tenu, la météo a aidé et l’entreprise a été vraiment super.

Je ne trouve pas de point négatif car c’est une opération qui s’est réellement bien déroulée.

Ressources

JHM - Le Smipep à la rescousse pour l’eau potable

C’est le second chantier d’ampleur du Syndicat mixte de production d’eau potable du Sud Haute-Marne, Smipep, qui vient de se terminer, en posant 12,3 km de canalisations nouvelles pour alimenter deux communes du Bassigny.

Les partenaires de ce projet

logo-agence-rmc

Agence de l'eau Rhône Méditerranée Corse

logo-la-mairie-aquagir

Commune de Celles-en-Bassigny

logo-la-mairie-aquagir

Commune de Lavernoy

Les acteurs de la filière eau impliqués dans ce projet

RS - Visuel non disponible

Mathieu TP

RS - Visuel non disponible

BETC Chaumont

En savoir plus sur le Syndicat Mixte de Production d’eau potable du sud Haute-Marne

collectivités adhérentes

45

habitants approvisionnés

22 500

Données de contact

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