112 habitants et un assainissement collectif pour Brasseuse (60)

Assainissement des eaux usées
La commune de Brasseuse (60) et ses 112 habitants ont fait le choix d’un réseau collectif et d’une mini-station...
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Avec la nappe phréatique portant son nom, la Beauce bénéficie d’un important réservoir d’eau qui n’est toutefois pas inépuisable. La précieuse ressource en eau est pilotée par les organismes uniques de gestion collective (OUGC) constitués par les Chambres d’agriculture.
En 2022, la Chambre d’agriculture du Loiret a lancé une étude de faisabilité sur la réutilisation des eaux traitées issues des stations d’épuration pour l’irrigation des cultures. Le procédé, très encadré, est proposé aux exploitants agricoles en tant que solution complémentaire dans l’hypothèse d’une raréfaction de la ressource naturelle. La démarche passe par la caractérisation de la ressource en étudiant les volumes disponibles et surtout la qualité des eaux rejetées par rapport aux besoins et à la nature des cultures pouvant être irriguées.
Le projet est porté par :
La gestion de l’eau fait partie des missions de la Chambre d’agriculture du Loiret depuis toujours. Nous détenons une expertise très ancienne en matière d’irrigation et de régulation des quotas d’eau avec les organismes uniques de gestion collective qui traitent 450 millions de m3 par an.
Concernant la réutilisation des eaux traitées par les stations d’épuration, il faut savoir que moins de 1% de celles-ci sont à nouveau utilisées pour l’irrigation des cultures, l’arrosage des espaces verts ou le nettoyage des voiries.
Nous nous sommes inspirés de ce qui se pratique déjà sur d’autres territoires, par exemple dans les Landes où le problème de la ressource en eau se pose de façon cruciale.
La Chambre d’agriculture du Loiret dispose également d’une expérience ancienne sur le suivi de projet de recyclage avec la récupération des eaux de lavage des betteraves rejetées par les sucreries et qui sont utilisées pour l’irrigation.
La Chambre d’agriculture du Loiret réalise une étude de faisabilité préalable au dépôt d’un dossier d’autorisation comprenant l’étude d’impact. Cette procédure débouchera sur la formalisation d’un plan d’action et de préconisations en fonction des différents territoires et des contraintes spécifiques.
Pour ce sujet très particulier, outre les connaissances en hydrologie, il est indispensable de s’approprier la règlementation concernant l’utilisation des eaux traitées, selon les usages et les origines. Des compétences agronomiques sont aussi requises afin de bien évaluer les volumes d’eau nécessaires en fonction du cycle des plantes. Ces connaissances sont complémentaires avec celles relatives à l’irrigation.
Une phase d’enquête auprès des agriculteurs a été conduite sur la Communauté de communes des Loges (Loiret) qui nous a sollicité. Il s’agit de mesurer le niveau d’adhésion au projet et d’analyser les possibles appréhensions. De nombreux agriculteurs se sont montrés intéressés au projet afin de diversifier leurs productions par des cultures nécessitant l’irrigation ou pour sécuriser leur rendement d’irrigation.
Une fois les installations mises en place, il est prévu que des comités de suivi se tiennent avec les utilisateurs et les services de l’Etat.
Dans le cas de la communauté de communes des Loges, il s’agit d’une prestation facturée par la Chambre d’agriculture sachant que la collectivité bénéficie du fonds de compensation agricole. Une part de l’étude est également prise en charge par la Chambre d’agriculture qui souhaite développer ces démarches innovantes.
Les enquêtes ont été conduites en interne. Les analyses de qualité de l’eau sont confiées à des laboratoires.
Par ailleurs, l’Agence Régionale de Santé, la DDT ainsi que l’Agence de l’eau Loire-Bretagne ont été sollicitées et intégrées aux échanges de cette étude.
Mise à l'agenda
Lancement de la mission "études EAU"
Réalisation et lancement des "études REUT"
Cohésion territoriale par le renforcement des liens entre collectivités et agriculteurs
Cercle vertueux de réutilisation d’une ressource disponible
Contraintes techniques qui rendent certains travaux difficiles
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