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Incendies dans les Pyrénées-Orientales (66) : causes, bilan et perspectives

Cet article a été rédigé par Romain Delfosse

Les Pyrénées-Orientales, région de contrastes et de diversité, sont confrontées à une problématique environnementale et sécuritaire majeure : les incendies et feu de forêts. La fréquence et l’intensité de ces feux de forêts et de garrigues n’ont eu de cesse d’augmenter au point de mettre en péril la biodiversité unique de cette zone ainsi que la sécurité des habitants et des biens. Cette augmentation est en partie liée au changement climatique particulièrement marqué dans le département : elle exacerbe les conditions propices aux incendies, telles que les périodes de sécheresse prolongée comme celle en cours depuis 2022 et les températures élevées. L’augmentation importante de la population en période estivale et les activités qui y sont liées font également largement augmenter le risque de départ de feu qu’il soit accidentel ou criminel.

Face à cette menace croissante, il est impératif de comprendre les causes, les conséquences et surtout de développer des stratégies efficaces de prévention et de gestion des incendies.

Cet article vise à offrir un aperçu le plus large possible de la situation des incendies aujourd’hui dans les Pyrénées-Orientales en mettant en lumière les défis et les solutions pour protéger cette région d’une beauté et d’une importance écologique inestimables.

Retour sur les incendies majeurs des dernières décennies dans les Pyrénées-Orientales

L’incendie de Saint-André / Argeles-sur-mer en août 2023

En raison des conditions météorologiques défavorables, cet incendie a été particulièrement difficile à maîtriser. Il a également nécessité l’évacuation de nombreux campings et d’habitations en pleine saison estivale dans une zone très touristique, entre Saint-André et Argelès-sur-Mer.

Le départ de feu a eu lieu le 14 août 2023 à 16 heures. Ce sinistre, qui a ravagé 500 hectares de forêt, a nécessité l’intervention de plus de 500 sapeurs-pompiers. Un camping (le Chêne Rouge) et une trentaine de maisons ont été dévastés, affectant directement le secteur touristique en pleine saison estivale. Au total ce sont près de 3000 personnes qui ont dû être évacuées, certaines vers un gymnase de Saint-André. Le feu a été finalement maîtrisé après deux jours d’intenses efforts des équipes de secours. Les causes de ce départ de feu restent à ce jour indéterminées et font toujours l’objet d’une enquête.

Toutes les informations peuvent être retrouvées sur L’Indépendant et Le Monde

L’incendie de Cerbère en avril 2023

Ce feu est particulièrement marquant car c’est le plus important jamais enregistré dans les Pyrénées-Orientales pour un mois d’avril. Il a marqué un début précoce et particulièrement alarmant pour la saison des feux.

Démarré à la mi-journée le 16 avril 2023, cet incendie a commencé au site de Peyrefite à Cerbère. Le feu s’est rapidement propagé, porté par une forte tramontane. Il s’est d’abord dirigé vers Banyuls en suivant la voie ferrée avant de se tourner vers Cerbère.

Trois jours après le début de l’incendie, une quinzaine de sapeurs-pompiers étaient encore mobilisés sur le site. Le feu a parcouru près de 1000 hectares de végétation, atteignant même la commune voisine de Portbou, en Espagne.

L’incendie a ravagé des zones de végétation importantes, laissant derrière lui un paysage désolé et posant la question de la revégétalisation de la zone. Il a été qualifié de “plus gros feu de l’année” en France.

Suite à cet incendie deux hommes ont été mis en examen pour non respect d’une obligation de prudence à l’origine de l’incendie.

Incendie de 2022 à Opoul-Périllos

L’année 2022 a été marquée par un incendie important à Opoul-Périllos, petite commune située à une trentaine de kilomètres de Perpignan. La catastrophe a débuté en fin de matinée le 28 juin 2022 et a ravagé une surface totale estimée à 1050 hectares.

L’incendie s’est rapidement propagé en direction de Salses-le-Château. Les efforts des Groupes d’intervention feux ont permis de préserver le terrain militaire d’Opoul et de limiter l’extension du feu.

Malheureusement, les dégâts ont été significatifs. Une ligne électrique a été coupée, causant des problèmes d’électricité pour environ 600 foyers. Des mesures ont été prises pour mettre en place un approvisionnement en eau potable pour la commune.

Tous les détails sur l’incendie de Cerbère sont à retrouver sur le site de la Préfécture des PO

Incendie de 2016 à Montalba le Chateau

Le 11 août 2016, le village de Montalba-le-Château a été le théâtre d’un terrible incendie parmi plusieurs départs de feu autour du village ce jour là. Ce feu, déclaré en début de matinée, a rapidement pris de l’ampleur, menaçant les habitations et les infrastructures. En raison des conditions météorologiques, l’incendie s’est propagé à une vitesse alarmante, détruisant au total plus de 1 100 hectares de garrigue et de forêt.

Plus de 600 pompiers du Secours des Pyrénées-Orientales ont été mobilisés pour combattre les flammes. Le feu a finalement été maîtrisé dans la nuit du vendredi, grâce à leur travail acharné et à l’arrêt des vents.

L’origine de cet incendie reste encore inconnue et fait l’objet d’une enquête.

France Bleu parle de cet incendie ainsi que Midi Libre

Feu de Tarerach en août 2005

Le feu de Tarerach, survenu les 22 et 23 août 2005, reste gravé dans la mémoire des habitants des Pyrénées-Orientales. Cet incendie a dévasté 1970 hectares de forêts et de garrigues. Il a débuté sur la commune de Tarerach avant de se propager aux communes voisines, en direction du sud. Cet événement tragique est considéré comme l’incendie le plus dévastateur dans ce département depuis 1978. Les pertes écologiques ont été considérables et les traces de ce sinistre sont encore visibles aujourd’hui.

L’incendie a sa page Wikipédia

1978, les 5 incendies historiques des Pyrénées-Orientales

L’année 1978 est marquée par cinq incendies majeurs qui ont ravagé les Pyrénées-Orientales. Du 31 août au 23 septembre, ces feux ont détruit une superficie considérable de forêts et de garrigues. Chaque incendie présentait des caractéristiques spécifiques en termes de localisation, de conditions météorologiques et de moyens déployés pour l’éteindre.

Incendie de 1976 à Corbère-les-Cabanes

L’année 1976 est marquée par un incendie mémorable à Corbère-les-Cabanes. Ce terrible feu débute le 28 juillet, de manière accidentelle. Il se propage rapidement à travers la commune, parcourant une vaste étendue de 6600 hectares. Il ira jusqu’au Vallespir. Ce feu est considéré comme l’un des plus importants dans l’histoire des Pyrénées-Orientales.

L’incendie affecte principalement des zones forestières. Les dégâts sont considérables, laissant une empreinte durable sur le paysage local.

En termes de gravité, cet incendie occupe la cinquième place parmi les sinistres les plus destructeurs de la région Occitanie. Malgré son impact dévastateur, les efforts pour maîtriser le feu et minimiser les dégâts avaient été importants.

Le 28 juillet 1976 avait également connu un second incendie historique près de Sournia.

Les principales causes des incendies dans les Pyrénées-Orientales

Des facteurs naturels inhérents aux terres catalanes favorisent les incendies

Comme dans la plupart des régions du pourtour méditerranéen, les incendies sont souvent favorisés par des facteurs inhérents à l’écosystème local. Ces facteurs, bien que naturels, sont démultipliés par les effets du changement climatique, rendant le département particulièrement exposé aux risques de feux de forêts.

Sécheresses et conditions climatiques extrêmes favorisant les incendies dans le 66

Le département est caractérisé par un climat méditerranéen, avec des étés chauds et secs particulièrement appréciés par les vacanciers. Les hivers sont également plutôt doux dans la plaine. Ces conditions climatiques favorisent le desséchement de la végétation, la rendant particulièrement inflammable pendant les mois d’été. Les vagues de chaleurs qui sont de plus en plus nombreuses dans le département et la sécheresse aggravent ce phénomène, réduisant d’autant l’humidité des sols et de la végétation, créant ainsi un environnement propice aux départs de feu.

L’effet de la Tramontane

La Tramontane, bien connue par les habitants autour de Perpignan, joue un rôle significatif dans la propagation des incendies. Ce vent qui vient en travers les montagnes, de secteur nord-ouest, est souvent fort et sec. En plus de renforcer l’effet desséchant des températures extrêmes, il peut attiser les flammes et les propager à grande vitesse sur de vastes étendues, rendant la lutte difficile et les sautes de feu nombreuses. Ce vent peut transformer un feu localisé en un incendie majeur en quelques heures seulement.

La végétation locale et son rôle dans la propagation des incendies

La végétation des Pyrénées-Orientales est très diversifiées entre la plaine et les montagnes. Elle est néanmoins très marquée par le climat sec et se compose donc de pins, chênes verts et d’une garrigue foisonnante. Toutes ces espèces sont riches en huiles et résines facilement inflammables. La stratification de la végétation, avec un sous bois souvent dense dans l’arrière pays, favorise la continuité du combustible et donc une propagation horizontale et verticale rapide des feux.

Impact du changement climatique sur les incendies à Perpignan et dans sa région

Le changement climatique, avec ses répercussions sur les régimes pluviométriques et les températures, exacerbe considérablement le risque d’incendies dans les Pyrénées-Orientales. Les étés de plus en plus chauds et secs, marqués par des sécheresses prolongées comme celle qui perdure depuis l’été 2022 et des vagues de chaleur intenses, assèchent les sols et la végétation, transformant les forêts en véritables poudrières. Les vents violents, souvent associés à ces épisodes caniculaires, accélèrent la propagation des flammes, rendant les incendies plus difficiles à maîtriser.

Ainsi, les saisons des feux s’allongent, débutant plus tôt et se prolongeant plus tard dans l’année. Cette augmentation de la fréquence et de l’intensité des incendies a des conséquences désastreuses sur les écosystèmes, la biodiversité et les populations locales. Les forêts, poumons de notre planète, sont dévastées, entraînant une érosion des sols, une pollution de l’air et une perte irréversible de la biodiversité. Les impacts économiques sont également considérables, touchant notamment les secteurs du tourisme et de l’agriculture.

Les facteurs humains, renforcé par l’afflux de population lors de la saison des feux

Dans les Pyrénées-Orientales, l’afflux massif de touristes pendant la saison estivale amplifie considérablement le risque d’incendie, en interaction complexe avec des facteurs humains variés.

La fréquentation accrue des espaces naturels, notamment des forêts et des garrigues, augmente mécaniquement les risques de départ de feu, qu’il soit accidentel ou intentionnel. Les mégots mal éteints, les barbecues non surveillés, les feux de camp improvisés ou les travaux agricoles réalisés en période de sécheresse sont autant de sources potentielles d’ignition.

Il est important de souligner que ces facteurs humains ne sont pas spécifiques aux Pyrénées-Orientales et se retrouvent dans de nombreuses régions touristiques méditerranéennes. Cependant, la combinaison de ces facteurs avec les spécificités climatiques et environnementales du département en fait un territoire particulièrement vulnérable aux incendies de forêt.

Prévenir les incendies pour éviter ces conséquences désastreuses

La surveillance et la prévention

Les Pyrénées-Orientales ont mis en place un dispositif de surveillance complet pour prévenir les incendies. Ce dispositif inclut des tours de guet, des patrouilles et des équipements modernes. Les tours de guet, dispersées stratégiquement, permettent une vue à 360°, facilitant ainsi la détection rapide des départs de feu.

Les patrouilles, notamment celles de l’Office national des forêts (ONF), sont actives toute l’année. Elles transportent des citernes d’eau pour intervenir immédiatement en cas de petits feux. En été, des avions équipés de caméras survolent la région pour repérer les incendies naissants.

Pour renforcer la vigilance, des bénévoles locaux participent également à la surveillance. Ces initiatives combinées aident à limiter la propagation des feux et protègent les écosystèmes locaux.

L’éducation et la sensibilisation des publics

Pour sensibiliser efficacement le public aux risques d’incendie, plusieurs actions sont menées dans les Pyrénées-Orientales. Des campagnes d’information sont régulièrement organisées pour rappeler les gestes à adopter et les comportements à éviter.

Les écoles participent activement à ces initiatives en incluant des modules de prévention dans les programmes scolaires. Les élèves apprennent ainsi l’importance de la vigilance et des mesures de sécurité à prendre en forêt.

Des médiateurs sont également présents lors des événements locaux, tels que les marchés ou les fêtes, pour diffuser des messages de prévention. Ils informent les résidents et les touristes sur les risques d’incendie et les consignes à suivre.

Les réseaux sociaux jouent un rôle crucial en relayant rapidement les alertes et les informations de sécurité. Cette approche globale vise à responsabiliser chaque individu et à renforcer la culture de prévention.

La gestion de la végétation

La gestion de la végétation pour prévenir les incendies dans les Pyrénées-Orientales repose sur plusieurs techniques essentielles. Le débroussaillement est une mesure clé. Il consiste à éliminer les broussailles et les végétaux inflammables autour des habitations et des infrastructures. Cette pratique réduit la quantité de combustible disponible pour le feu et crée des zones tampons.

Des techniques de pâturage dirigé sont également employées. Les troupeaux d’ovins ou de caprins sont utilisés pour entretenir les espaces naturels en mangeant les végétaux susceptibles de brûler. Cela aide à maintenir une végétation basse, limitant ainsi les risques de propagation rapide des feux.

Enfin, le brûlage dirigé, contrôlé par les pompiers, permet de réduire la charge combustible dans des conditions sécurisées. Ces actions sont coordonnées par l’Office national des forêts et les services de l’État. Toutes les informations sont disponibles sur le site Prévention Incendie 66.

La gestion des incendies

Comme nous avons pu l’aborder dans notre article dédié, adapter son territoire au risque incendie, les bonnes pratiques de la prévention de nombreuses actions peuvent limiter le risque incendie.

La gestion des incendies par les collectivités locales du département

Innovations et technologies

Utilisation de technologies avancées pour la détection et la lutte contre les incendies

Les technologies avancées jouent un rôle crucial dans la détection et la lutte contre les incendies dans les Pyrénées-Orientales.

Les drones, équipés de caméras thermiques, permettent une surveillance en temps réel des zones à risque. Ils peuvent détecter des points chauds et des départs de feu, même dans des conditions de visibilité réduite.

Les capteurs connectés, quant à eux, mesurent en continu les niveaux de CO2 et les températures, indiquant la présence possible de feux. Ces dispositifs sont souvent intégrés à des réseaux IoT à faible consommation d’énergie, comme le LoRa.

L’intelligence artificielle (IA) est également utilisée pour analyser les données recueillies par ces capteurs et drones. Cela permet de prédire les zones à risque et de déclencher des interventions rapides.

Enfin, les satellites fournissent des images détaillées et régulières des forêts, facilitant ainsi la cartographie des zones touchées et la planification des opérations de secours.

L’innovation technologique se met au service des sapeurs-pompiers et des services d’incendie du département 66, à travers l’usage d’outils sophistiqués.

Ces technologies, en constante évolution, contribuent à optimiser la réactivité et l’efficacité des services de lutte contre les incendies dans les Pyrénées-Orientales.

Développement de pratiques agricoles et forestières durables

Les pratiques agricoles et forestières durables sont essentielles pour réduire les risques d’incendies dans les Pyrénées-Orientales. Une des méthodes efficaces est l’utilisation du pâturage dirigé. Les troupeaux de moutons ou de chèvres broutent les herbes sèches et les broussailles, diminuant ainsi la quantité de combustible disponible.

Des initiatives comme les contrats de Mesure Agri-Environnementale (MAE) encouragent ces pratiques. Ces contrats fournissent une compensation financière aux éleveurs pour l’entretien des zones à risque.

Le brûlage dirigé est une autre technique employée. Sous contrôle strict des pompiers, cette méthode permet de réduire la charge combustible dans des conditions sécurisées.

L’implantation de cultures résistantes au feu, comme certaines variétés de vignes, aide également à créer des zones tampons moins inflammables. Ces pratiques combinées contribuent significativement à la prévention des incendies et à la protection des écosystèmes locaux.

Et après ? Réhabilitation et récupération des zones touchées

La réhabilitation des zones touchées par les incendies est cruciale pour restaurer l’écosystème et prévenir de futurs sinistres.

Les efforts de reforestation sont mis en place, incluant la plantation d’espèces résilientes adaptées aux conditions locales. Ces plantations sont souvent réalisées en collaboration avec des associations environnementales et des écoles pour sensibiliser la population.

Des actions de restauration des sols sont également entreprises. Elles visent à améliorer leur fertilité et à limiter l’érosion. Les techniciens utilisent des techniques comme l’ensemencement de plantes couvre-sol et l’installation de systèmes de rétention d’eau.

Efforts de reforestation et de restauration des zones touchées

Les efforts de reforestation dans les Pyrénées-Orientales s’articulent autour de plusieurs initiatives clés. Ils visent à replanter des arbres adaptés aux conditions locales et à l’accentuation de la sécheresse prévue pour les années à venir. Ces espèces résilientes, comme les chênes-lièges ou les pins d’Alep, sont sélectionnées pour leur capacité à résister aux incendies et aux sécheresses.

Les actions de restauration ne se limitent pas à la plantation d’arbres. Elles incluent également la lutte contre l’érosion des sols par l’utilisation de techniques comme les fascines et l’ensemencement de plantes couvre-sol.

Ces efforts sont souvent coordonnés avec des associations locales et des écoles, ce qui permet de sensibiliser la population à la protection de l’environnement. Des financements publics et privés soutiennent ces activités, garantissant ainsi leur pérennité.

Banque des territoires - Groupe Caisse des dépôts

Cet article vous est proposé par Banque des Territoires

Créée en 2018, la Banque des Territoires est un des cinq métiers de la Caisse des Dépôts. Elle rassemble dans une même structure les expertises internes à destination des territoires. Porte d’entrée client unique, elle propose des solutions sur mesure de conseil et de financement en prêts et en investissement pour répondre aux besoins des collectivités locales, des organismes de logement social, des entreprises publiques locales et des professions juridiques.

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