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Grâce l’IA, la CAPI fait la chasse aux fuites d’eau

La communauté d’agglomération Porte de l’Isère teste une nouvelle méthode pour détecter les fuites sur son réseau d’eau potable. Les premiers essais sont prometteurs : l’IA aide à la recherche de fuites, grâce à l’analyse d’une centaine de jeux de données. Avec, à la clef, des litres d’eau économisés et des investissements rationalisés.

Le Pays de Fayence (83) fixe un cap ambitieux pour l’eau potable

Pour faire face à des épisodes de sécheresse récurrents, le pays de Fayence a adopté un « Plan Marshall » pour garantir l’approvisionnement de tous en eau potable. Sobriété de la consommation, lutte contre les fuites, sécurisation de la ressource, limitation de la demande liée à l’urbanisation nouvelle… La vision à long terme et le programme d’action à 15 ans de la régie des eaux de Fayence doivent permettre de tracer un chemin équilibré.

Fameck (57) installe un « jardin de pluie »

Lors de la création d’un nouveau quartier sur d’anciennes terres agricoles traversées par un ruisseau, la commune de Fameck a travaillé avec une paysagiste pour créer des aménagements afin de faciliter l’infiltration de l’eau de pluie. L’objectif est de limiter la saturation des systèmes d’assainissement ainsi que les inondations.

Des aménagements contre les îlots de chaleur à Bram (11)

Grâce à un programme mené depuis 2010, la commune de Bram a créé des îlots de fraîcheur et des dispositifs naturels de désimperméabilisation des sols, qui permettent de faire face au changement climatique. Une action qui s’étend du centre-bourg à la périphérie.

À Firminy (42), une cour d’école oasis face au réchauffement climatique

En juin 2021, une grande partie du bitume de la cour de l’école Waldeck Rousseau a été enlevée au profit d’une noue paysagère, d’un parvis en bois, d’une haie, d’arbres près des façades, de gradins en bois pour les jeux et les classes en extérieur, de terrasses végétalisées et d’un potager pédagogique.

Le Sivom du Littoral des Maures (83) arrose avec ses eaux usées traitées

Arroser ses espaces verts avec de l’eau usée traitée n’est pas chose facile du fait des contraintes sanitaires. Depuis 2014, la Croix-Valmer entretient pourtant ainsi une partie de ses sites, non sans avoir dû faire des concessions par rapport à son projet initial. Elle étend désormais cet usage à l’hydrocurage de la voirie.

Des espaces verts économes en eau sur le bassin de la Sarthe (72)

Face aux étés de plus en plus secs, le Syndicat du bassin de la Sarthe (53-61-72) s’est mobilisé pour renforcer la « culture de l’eau » et limiter l’arrosage des espaces verts, notamment en privilégiant les plantes vivaces. Un guide a été réalisé avec le CAUE de la Sarthe à l’attention des techniciens du territoire. Deux journées pratiques ont aussi été proposées aux techniciens, habitants et élus dans deux villages pilotes, pour essaimer les pratiques vertueuses sur l’ensemble du territoire.

Beaumont (07) sécurise son réseau d’eau potable avec une nappe artificielle

Le petit village de Beaumont est alimenté par une source pour son eau potable. Avec une population multipliée par 3 à 4 l’été, il fait face à un risque de pénurie d’eau en période d’étiage, de la mi-juillet à la mi-août. Pour sécuriser son approvisionnement, la commune a installé en 2022 une nappe artificielle enterrée : elle stocke de l’eau au printemps et la restitue en été

Meudon (92) végétalise son cimetière historique

À Meudon, ville verte et arborée, le très minéral cimetière des Longs Réages constituait une coupure dans la trame verte. En 2019, la ville a choisi de le végétaliser, avec le concours du programme « Nature 2050 » porté par la Métropole du Grand Paris. 3 ans plus tard, ce nouveau « parc » est entretenu en régie sans produits phytosanitaires, un choix progressivement accepté par les usagers.

Mérignac (33) économise l’eau depuis plus de 20 ans, avec succès

Mérignac, près de Bordeaux, est engagée depuis plus de 20 ans dans la réduction de sa consommation d’eau. En agissant sur son patrimoine bâti et ses espaces verts, la ville a diminué sa consommation de près de 35 % et chaque euro investi a permis d’éviter une dépense de 7 €. Soucieuse de conserver ses acquis, Mérignac s’apprête à enclencher une nouvelle étape, en interrogeant de nouveau ses politiques consacrées aux espaces verts et aux bâtiments communaux.