Des espaces verts économes en eau sur le bassin de la Sarthe

Face aux étés de plus en plus secs, le Syndicat du bassin de la Sarthe (53-61-72) s’est mobilisé pour renforcer la « culture de l’eau » et limiter l’arrosage des espaces verts, notamment en privilégiant les plantes vivaces. Un guide a été réalisé avec le CAUE de la Sarthe à l’attention des techniciens du territoire. Deux journées pratiques ont aussi été proposées aux techniciens, habitants et élus dans deux villages pilotes, pour essaimer les pratiques vertueuses sur l’ensemble du territoire.
Beaumont sécurise son réseau d’eau potable avec une nappe artificielle

Le petit village de Beaumont est alimenté par une source pour son eau potable. Avec une population multipliée par 3 à 4 l’été, il fait face à un risque de pénurie d’eau en période d’étiage, de la mi-juillet à la mi-août. Pour sécuriser son approvisionnement, la commune a installé en 2022 une nappe artificielle enterrée : elle stocke de l’eau au printemps et la restitue en été
Meudon végétalise son cimetière historique

À Meudon, ville verte et arborée, le très minéral cimetière des Longs Réages constituait une coupure dans la trame verte. En 2019, la ville a choisi de le végétaliser, avec le concours du programme « Nature 2050 » porté par la Métropole du Grand Paris. 3 ans plus tard, ce nouveau « parc » est entretenu en régie sans produits phytosanitaires, un choix progressivement accepté par les usagers.
Mérignac économise l’eau depuis plus de 20 ans, avec succès (33)

Mérignac, près de Bordeaux, est engagée depuis plus de 20 ans dans la réduction de sa consommation d’eau. En agissant sur son patrimoine bâti et ses espaces verts, la ville a diminué sa consommation de près de 35 % et chaque euro investi a permis d’éviter une dépense de 7 €. Soucieuse de conserver ses acquis, Mérignac s’apprête à enclencher une nouvelle étape, en interrogeant de nouveau ses politiques consacrées aux espaces verts et aux bâtiments communaux.
Fécamp veut mettre du vert sur le bleu ! (76)

La cité maritime, d’ordinaire tournée vers la mer, a choisi de végétaliser ses trottoirs, entrées de ville et écoles. Des actions concrètes tournées vers la nature au service d’une ville apaisée. Une politique menée à budget constant.
l’office de tourisme sensibilise à la vulnérabilité de la forêt (40)

À Mimizan, des visites guidées entraînent les visiteurs dans les parcelles sylvicoles, pour faire connaître la valeur économique et écologique, ainsi que la vulnérabilité de la forêt. Une manière de sensibiliser le public à la protection de la forêt et au risque incendie, afin d’aider à la prévention.
À Anzat-le-Luguet (63), la zone humide renaturée

À Anzat-le-Luguet, les sources du Rayet desservent en eau potable une partie des habitants du Puy-de-Dôme, du Cantal et de la Haute-Loire. Les travaux de renouvellement des conduites ont amené à restaurer une zone humide, en aval de la zone de captage. Grâce à cette renaturation, la commune d’Anzat-le-Luguet mise sur un renouveau local, via des perspectives de tourisme et d’agriculture rendues possibles avec cet aménagement.
Lutte contre le ruissellement et l’érosion : Raray (60) choisit de montrer pour convaincre

À proximité de la source de l’Aunette à Raray, les responsables de la gestion de l’eau ont créé un démonstrateur pédagogique : ils présentent ici les solutions basées sur la nature pour limiter le ruissellement de l’eau et éviter l’érosion des sols lors des orages. Ils ont ainsi réussi à convaincre les agriculteurs de l’installation de ces ouvrages sur leurs terrains. Un programme d’aménagement est désormais en cours jusqu’en 2024.
Val de Garonne, un plan végétalisation aux multiples facettes (47)

Val de Garonne a lancé un plan de végétalisation en 2020. Combinant boîte à outils pour les communes, sites pilotes et formations des différents acteurs de la végétalisation, cette approche originale et concrète vise à multiplier les projets, y compris dans les petites communes rurales. Point d’étape, trois ans après son lancement.