La production d'électricité et d'énergie : Premier secteur émetteur mondial, représentant 41% des émissions dues à la combustion d'énergie en 2018. La dépendance aux combustibles fossiles (charbon, pétrole, gaz naturel) est la cause principale.
Les transports : Deuxième source majeure, comptant pour 25% des émissions mondiales liées à l'énergie. Inclut les véhicules routiers, l'aviation, le transport maritime et ferroviaire. Aux États-Unis, ce secteur est le plus émetteur (37% des émissions nationales).
L'industrie et la construction : Représente 18% des émissions mondiales dues à la combustion d'énergie. Particulièrement important en Chine, où l'industrie lourde est un contributeur majeur.
La déforestation et changement d'affectation des terres : La destruction des forêts et la conversion des terres libèrent du CO2 stocké dans la biomasse et les sols.
L'agriculture : L'élevage intensif, la riziculture et l'utilisation d'engrais contribuent significativement aux émissions.
Le secteur résidentiel et tertiaire : Le chauffage, la climatisation et l'éclairage des bâtiments sont des sources notables d'émissions.
La gestion des déchets : La décomposition des déchets organiques dans les décharges produit du méthane, un puissant gaz à effet de serre.
La complémentarité des indicateurs
L'empreinte eau et l'empreinte carbone sont des indicateurs complémentaires qui permettent d'avoir une vision plus globale des impacts environnementaux. Alors que l'empreinte carbone se concentre sur les émissions de gaz à effet de serre, l'empreinte eau prend en compte spécifiquement l'utilisation et la pollution des ressources en eau.
Le lien entre consommation d'eau et les émissions de carbone
La production, le traitement et la distribution d'eau potable nécessitent de l'énergie, ce qui génère des émissions de carbone1. En moyenne, chaque mètre cube d'eau consommé génère 10,5 kg d'émissions de CO2.
L'impact énergétique du traitement de l'eau
Les systèmes de traitement et de distribution d'eau dans les bâtiments sont une source majeure d'émissions de gaz à effet de serre1. Pour certains gouvernements locaux aux États-Unis, l'eau et les eaux usées représentent 30 à 40 % de la consommation énergétique publique.
Le gaspillage d'eau et émissions
Environ 25 % de l'eau dans l'environnement bâti est gaspillée, ce qui augmente la consommation d'énergie et les émissions associées à l'eau. Par exemple, une toilette qui fuit peut gaspiller plus d'un million de gallons d'eau par an, générant environ 4,5 tonnes d'émissions de gaz à effet de serre.
Les stratégies de réduction conjointes
Les efforts pour réduire l'empreinte eau peuvent souvent avoir des effets positifs sur l'empreinte carbone, et vice versa1. Par exemple, l'adoption de pratiques agricoles plus durables peut réduire à la fois la consommation d'eau et les émissions de gaz à effet de serre.
L'importance de considérer les deux aspects
Pour une approche holistique de la durabilité, il est crucial de prendre en compte à la fois l'empreinte eau et l'empreinte carbone. Cela permet d'avoir une vision plus complète des impacts environnementaux et d'éviter de négliger des aspects importants lors de la mise en place de stratégies de réduction.
En conclusion, bien que l'empreinte eau et l'empreinte carbone mesurent des aspects différents de l'impact environnemental, elles sont étroitement liées et leur prise en compte conjointe est essentielle pour une approche globale de la durabilité.