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Gestion des eaux pluviales
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Dans la logique d’un projet global de réintroduction de la biodiversité en cœur de ville, la commune de Chinon a entamé une procédure de rénovation de la place Mirabeau en s’appuyant sur le dispositif S’Green proposé par la Banque des Territoires. Les nombreux échanges avec la population ont permis de faire évoluer le projet vers une extension plus maîtrisée du végétal en conservant le caractère convivial de la place.
Le projet est porté par :
Le volet écologique est systématiquement intégré aux processus de réflexion de tous les projets de la ville de Chinon. Chaque projet d’aménagement est une opportunité de faire progresser la prise en compte pratique et effective des enjeux écologiques. Dans cet objectif, la ville de Chinon a mené une étude sur la « Biodiversité en centre-ville de Chinon » avec la Banque des Territoire et CDC Biodiversité, dans le cadre du dispositif « S’GREEN ».
Le projet s’inspire de la singularité du site, de l’histoire de la Place Mirabeau, de son présent mais également des attentes des habitants. C’est le résultat d’une démarche participative et d’une concertation efficace.
Deux études de faisabilité ont été conduites.
La première sur la biodiversité en centre-ville de Chinon et son adaptation aux changements climatiques. Celle-ci s’est tenue en deux phases : un diagnostic écologique suivi des principes d’aménagement pour l’ensemble des places de la ville de Chinon.
La deuxième étude concerne exclusivement la place Mirabeau. Il s’agit d’un diagnostic sous forme d’analyse historique, urbaine, paysagère et architecturale, en complément des études techniques (réseaux, voiries…).
Le projet de réaménagement de la place Mirabeau a nécessité une fine connaissance, mais également des recherches en termes de gestion des eaux pluviales et de matériaux perméables.
Le changement d’espèces des arbres a été un sujet très délicat. Un cabinet de paysagistes nous a accompagnés. La place est plantée d’acacias en mauvais état mais auxquels les riverains sont très attachés mais qui ne sont plus adaptées aux nouvelles conditions climatiques. Il a fallu trouver comment conserver les mêmes avantages : tailles, ombrages, esthétiques, etc. tout en trouvant de nouvelles espèces plus résilientes
Suite à la première étude de faisabilité et en phase esquisse, une démarche de concertation a été engagée. Plus de quatre réunions de concertations (dont une dédiée aux commerçants), deux permanences avec les élus, en plus d’une exposition permanente à la Maison Cœur de Ville, ont eu lieu depuis le début du projet. Nous pouvons dire que le projet a été conçu avec les habitants : adoptions des grands principes, choix des matériaux et des essences végétales…
Si les riverains sont conscients des enjeux liés à la nature en ville, ils restent très attachés à l’histoire des lieux et à leur vécu. La place étant historiquement plutôt minérale, une forte crainte s’est manifestée très tôt de voir les lieux se transformer en « un jardin urbain ».
Le volet du financement est en cours d’élaboration. Le budget prévisionnel pourrait s’établir autour de 780 000 €. Nous espérons 400 000 € de subventions par l’Etat (Dotation de Soutien à l’Investissement Local), le département d’Indre-et-Loire (Fonds Départemental de Développement), et l’Agence de l’Eau Loire Bretagne pour la partie perméabilisation et végétalisation du site.
La Banque des Territoires, l’ADAC 37 (CAUE), BET A2I, L’association « Ne touche pas à ma fontaine », l’Agence de l’Eau et la DDT ont accompagné la collectivité dans la préparation et la réalisation de ce projet.
Le projet a été également présenté à M. le sous-préfet dans sa phase APS (les locaux de la sous-préfecture sont adjacents à la place), ainsi qu’à tous les membres du COPIL ACV (Action Cœur de Ville).
Mise à l'agenda et inspiration
Compétences
Diagnostic et planification
Réalisation
Une démarche de concertation poussée avec les riverains
Les échanges fructueux avec l'ensemble des partenaires
Les contraintes imposées par l’Architecte des Bâtiments de France, impactant le calendrier prévisionnel, notamment la demande de diagnostic archéologique arrivée tardivement.
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