Le Kashkazi a des impacts significatifs sur les infrastructures et les habitations à Mayotte.
Les fortes précipitations et les vents violents peuvent causer des inondations, des glissements de terrain et des coulées de boue, endommageant les routes et les ponts.
Les habitations, en particulier celles construites avec des matériaux moins résistants, peuvent subir des dégâts importants, tels que des toits arrachés et des murs effondrés. Les réseaux d'eau et d'électricité sont également vulnérables, avec des coupures fréquentes et des dommages aux infrastructures de distribution. Les aéroports et les ports peuvent être temporairement fermés en raison des conditions météorologiques extrêmes, perturbant les transports et l'approvisionnement en biens essentiels. Enfin, les écoles et les établissements publics peuvent être endommagés, nécessitant des réparations coûteuses et perturbant les services essentiels.
Pour minimiser les effets destructeurs du Kashkazi, les collectivités locales peuvent adopter plusieurs stratégies de gestion de l'eau :
- Premièrement, elles peuvent investir dans des infrastructures de drainage efficaces pour gérer les eaux pluviales et prévenir les inondations
- Deuxièmement, la mise en place de systèmes d'alerte précoce permettrait d'informer rapidement les populations des risques imminents
- Troisièmement, les collectivités peuvent promouvoir des pratiques de conservation de l'eau, telles que la collecte des eaux de pluie et l'utilisation de technologies d'économie d'eau. Il est également important de renforcer les digues et les barrages pour protéger les zones vulnérables.
- Enfin, l'éducation et la sensibilisation des communautés locales sur les risques liés au Kashkazi et les mesures de prévention peuvent grandement contribuer à réduire les impacts négatifs.
Le changement climatique influence l'intensification des phénomènes de mousson comme le Kashkazi de plusieurs manières.
Premièrement, l'augmentation des températures globales entraîne une évaporation accrue des océans, augmentant ainsi l'humidité dans l'atmosphère. Cette humidité supplémentaire peut intensifier les précipitations lors des moussons. Deuxièmement, le réchauffement climatique modifie les courants atmosphériques et océaniques, perturbant les schémas météorologiques traditionnels. Par exemple, des phénomènes comme El Niño peuvent devenir plus fréquents ou plus intenses, affectant la régularité et la force des moussons. Enfin, la fonte des glaces et la hausse du niveau de la mer peuvent aggraver les inondations côtières associées aux fortes pluies de mousson.
Ces changements climatiques rendent les phénomènes de mousson plus imprévisibles et potentiellement plus destructeurs, nécessitant des stratégies d'adaptation robustes pour les collectivités locales.