La pression atmosphérique diminue avec l'altitude parce que, plus on s'élève, moins il y a d'air au-dessus de soi : la colonne d'air devient plus courte et son poids diminue, ce qui réduit la pression exercée sur le point d'observation. Cette diminution n'est pas linéaire : elle est très rapide aux faibles altitudes et ralentit à mesure que l'on monte, car l'air devient de moins en moins dense.
Par exemple, la pression moyenne est d'environ 1013 hPa au niveau de la mer, 850 hPa à 1 500 m, et 500 hPa à 5 500 m. Ce phénomène s'explique par le fait que la majorité de la masse atmosphérique est concentrée dans les basses couches de l'atmosphère.
La pression atmosphérique influence fortement les phénomènes météorologiques. Les variations de pression sur le plan horizontal déterminent le déplacement de l’air (vents) et la répartition des systèmes météorologiques, tels que les anticyclones (haute pression) et les dépressions (basse pression).
Les dépressions sont généralement associées au mauvais temps (pluie, vent, nuages), tandis que les anticyclones correspondent à un temps calme et dégagé. Ces variations de pression expliquent pourquoi la connaissance précise des pressions verticales et horizontales est essentielle pour prévoir le temps et analyser les mouvements atmosphériques.
Pour mesurer la pression atmosphérique, on utilise un baromètre. Cet appareil indique la force exercée par l’air ambiant sur une colonne de mercure (baromètre à mercure) ou sur une capsule métallique déformable (baromètre anéroïde). Pour obtenir une mesure comparable à d'autres observations, le baromètre est souvent calibré pour afficher la pression ramenée au niveau de la mer, quelle que soit l’altitude où il se trouve. En météorologie, les mesures standardisées permettent ainsi de suivre les variations de pression sur tout le globe et à différentes altitudes.