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Interconnexion à grande échelle pour sécuriser l’eau potable dans l’Indre (36)

13 kilomètres séparent les châteaux d’eau de Valençay et de Luçay-le-Mâle (Indre) mais, avec les renforcements de réseaux sur d’autres zones annexes, ce sont 17 kilomètres de canalisation qu’à posés le syndicat des eaux du Boischaut Nord en 2019.

La réalisation de cette interconnexion de grande ampleur permet de garantir l’approvisionnement en eau potable, y compris en période estivale pour 7 500 habitants, soit la moitié de la population desservie.

Le syndicat des eaux du Boischaut-nord présente la particularité de recouvrir un territoire de 22 communes dont 20 sont situées dans l’Indre et 2 dans le Loir-et-Cher. Il gère 850 km de canalisation sur un territoire à cheval sur trois communautés de communes : Ecueillé-Valencay, Val de Cher Controis, Levroux-Boischaut-Champagne, soit 15 000 habitants.

Entretien avec Juliette Dussud, directrice des services du Syndicat des Eaux du Boischaut-Nord

Parole de collectivité
Crédits photo : Syndicat des eaux du Boischaut Nord
Distribution de l’eau

Le projet est porté par :

  • Juliette Dussud, directrice des services du Syndicat des Eaux du Boischaut-Nord

« La distribution d’une eau de qualité en quantité suffisante fait partie de notre vocation fondamentale »

Parole de collectivité

Afin de vous permettre de mieux appréhender la mise en place des projets de gestion de l’eau sur votre territoire, aquagir part à la rencontre d’élus et de porteurs de projets qui sont passés à l’action

Comment le sujet de l’interconnexion pour sécuriser l’eau potable s’est-il imposé à l’agenda de votre syndicat ?

Le projet d’interconnexion entre les châteaux d’eau de Valençay et de Luçay-le-Mâle avait été étudié il y a quelques années en raison du risque de pénurie : du côté de Luçay du fait de forages moins profonds et du côté de Valençay du fait du nombre et de la typologie des consommateurs. A l’époque, chacun des deux réseaux étaient gérés par deux syndicats différents. La fusion de quatre anciens syndicats en 2019 a facilité la prise en charge et le financement de ce projet qui est alors devenu prioritaire.

Les études patrimoniales réalisées au moment de la fusion ont mis en évidence cette situation et la nécessité de renouveler plus régulièrement nos infrastructures.

 

Quelles sont les sources d’inspiration que vous avez suivies pour vous faire une idée de ce projet d’interconnexion ?

La distribution d’une eau de qualité en quantité suffisante et à prix abordable fait partie de la vocation fondamentale d’un syndicat des eaux. Cela passe en particulier par la sécurisation de nos moyens d’approvisionnement et de distribution de l’eau potable.

A la suite de la fusion des syndicats, un plan pluriannuel d’investissement a été établi sur la base des études patrimoniales conduites dans chaque ancien territoire. Ce plan d’une durée de dix ans prévoit des investissements annuels de l’ordre d’un million d’euros financés par une augmentation de 10 à 15 centimes d’euro par an.

 

Est-ce qu’une étude de faisabilité et/ou d’impact a été réalisée sur ce projet ?

Une étude a été conduite par le cabinet LARBRE pour le projet d’interconnexion. Concernant les missions de génie civil et la construction d’un réservoir supplémentaire, les diagnostics ont été menés par le maître d’œuvre, SAFEGE (groupe Suez).

 

Concernant les compétences, quelles sont les principaux sujets à maîtriser avant de se lancer dans ce projet ?

Pour ce projet spécifique, il est nécessaire de maîtriser l’enjeu technique de la situation en s’appuyant sur l’état des lieux et les prescriptions de travaux. Il convient aussi, bien entendu, de prendre les mesures permettant de garantir la continuité de service le temps de l’intervention.

 

Lors des phases de diagnostic et de planification, comment la collectivité a-t-elle assuré le bon dimensionnement du projet et l’adhésion des citoyens ?

Le bon dimensionnement du projet était assuré par l’étude de faisabilité et les moyens mis en œuvre par le plan pluriannuel.

Dans le cas présent, une procédure de consultation du public n’était pas justifiée car le projet n’entrainait pas de modification fondamentale pour les usagers, mais au contraire, une garantie supplémentaire de qualité de service.

 

Comment la collectivité a-t-elle financé ce projet et quelles sont les aides sollicitées/obtenues ?

Le montant de l’investissement s’élevait à 2 615 000 € financés de la manière suivante :

  • Agence de l’Eau Loire-Bretagne : 40 %
  • Conseil Départemental de l’Indre : 30 %
  • Syndicat des Eaux : 30% par autofinancement et emprunt.

 

Quels sont les autres acteurs qui ont accompagné le syndicat dans la préparation et la réalisation de ce projet ?

  • Bureau d’études DUPUET
  • Maître d’œuvre SAFEGE,
  • Entreprises de travaux publics : Marteau, CEGEC, CISE TP (pose de réseau, création d’ouvrage de stockage, automatisme et télégestion)

Le projet en détails

Dates clés

Juillet 2016 - Mars 2017

Diagnostic et planification

2018 - 2019

Etude patrimoniale – fusion des syndicats

Mai 2019 – Janvier 2020

Réalisation

24 janvier 2020

Inauguration

Chiffres clés

17
Nombre de km de tuyaux posés
2 615 000 €HT
Coût d'investissement
7 500
Nombre d'habitants sécurisés

Résultats

  • Sécurisation de la distribution de l'eau potable

À retenir

Investissement de longue durée

Souplesse d’exploitation en combinant les deux approvisionnements

Ressources

En savoir plus sur le Syndicat des Eaux du Boischaut Nord

Nombre de communes membres

22

Nombre d'habitants

12 000

Données de contact

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