Une solution d’arrosage intelligent à Saint-Quentin (02)

Distribution de l’eau
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13 kilomètres séparent les châteaux d’eau de Valençay et de Luçay-le-Mâle (Indre) mais, avec les renforcements de réseaux sur d’autres zones annexes, ce sont 17 kilomètres de canalisation qu’à posés le syndicat des eaux du Boischaut Nord en 2019.
La réalisation de cette interconnexion de grande ampleur permet de garantir l’approvisionnement en eau potable, y compris en période estivale pour 7 500 habitants, soit la moitié de la population desservie.
Le syndicat des eaux du Boischaut-nord présente la particularité de recouvrir un territoire de 22 communes dont 20 sont situées dans l’Indre et 2 dans le Loir-et-Cher. Il gère 850 km de canalisation sur un territoire à cheval sur trois communautés de communes : Ecueillé-Valencay, Val de Cher Controis, Levroux-Boischaut-Champagne, soit 15 000 habitants.
Le projet est porté par :
Le projet d’interconnexion entre les châteaux d’eau de Valençay et de Luçay-le-Mâle avait été étudié il y a quelques années en raison du risque de pénurie : du côté de Luçay du fait de forages moins profonds et du côté de Valençay du fait du nombre et de la typologie des consommateurs. A l’époque, chacun des deux réseaux étaient gérés par deux syndicats différents. La fusion de quatre anciens syndicats en 2019 a facilité la prise en charge et le financement de ce projet qui est alors devenu prioritaire.
Les études patrimoniales réalisées au moment de la fusion ont mis en évidence cette situation et la nécessité de renouveler plus régulièrement nos infrastructures.
La distribution d’une eau de qualité en quantité suffisante et à prix abordable fait partie de la vocation fondamentale d’un syndicat des eaux. Cela passe en particulier par la sécurisation de nos moyens d’approvisionnement et de distribution de l’eau potable.
A la suite de la fusion des syndicats, un plan pluriannuel d’investissement a été établi sur la base des études patrimoniales conduites dans chaque ancien territoire. Ce plan d’une durée de dix ans prévoit des investissements annuels de l’ordre d’un million d’euros financés par une augmentation de 10 à 15 centimes d’euro par an.
Une étude a été conduite par le cabinet LARBRE pour le projet d’interconnexion. Concernant les missions de génie civil et la construction d’un réservoir supplémentaire, les diagnostics ont été menés par le maître d’œuvre, SAFEGE (groupe Suez).
Pour ce projet spécifique, il est nécessaire de maîtriser l’enjeu technique de la situation en s’appuyant sur l’état des lieux et les prescriptions de travaux. Il convient aussi, bien entendu, de prendre les mesures permettant de garantir la continuité de service le temps de l’intervention.
Le bon dimensionnement du projet était assuré par l’étude de faisabilité et les moyens mis en œuvre par le plan pluriannuel.
Dans le cas présent, une procédure de consultation du public n’était pas justifiée car le projet n’entrainait pas de modification fondamentale pour les usagers, mais au contraire, une garantie supplémentaire de qualité de service.
Le montant de l’investissement s’élevait à 2 615 000 € financés de la manière suivante :
Diagnostic et planification
Etude patrimoniale – fusion des syndicats
Réalisation
Inauguration
Investissement de longue durée
Souplesse d’exploitation en combinant les deux approvisionnements
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