Centre Technique de l'Eau Limoges

La Communauté d’Agglomération Grand Angoulême est maître d’ouvrage et exploitante des stations de traitement d’eaux usées de Frégeneuil 82 000 EH et de Fléac 57 000 EH. Ces deux STEU ont toutes deux des conditions de fonctionnement différentes : âge, taux de charge organique, métrologie, automatisme… renvoyant vers des modalités d’exploitation elles-aussi différentes et à adapter. Ces deux installations mettent en œuvre le traitement biologique dit « boues activées » nécessitant l’apport optimisé d’oxygène à la biomasse épuratrice pour obtenir les rendements épuratoires requis et respecter les prescriptions techniques appliquées aux agglomérations d’assainissement. Les Files Boues de ces...

La Communauté d’Agglomération Grand Angoulême est maître d’ouvrage et exploitante des stations de traitement d’eaux usées de Frégeneuil 82 000 EH et de Fléac 57 000 EH. Ces deux STEU ont toutes deux des conditions de fonctionnement différentes : âge, taux de charge organique, métrologie, automatisme… renvoyant vers des modalités d’exploitation elles-aussi différentes et à adapter. Ces deux installations mettent en œuvre le traitement biologique dit « boues activées » nécessitant l’apport optimisé d’oxygène à la biomasse épuratrice pour obtenir les rendements épuratoires requis et respecter les prescriptions techniques appliquées aux agglomérations d’assainissement. Les Files Boues de ces deux STEU intègrent des centrifugeuses, connues pour leur consommation élevée en énergie. Le contexte économique et énergétique en particulier des deux dernières années oblige les maîtres d’ouvrage à l’optimisation de l’exploitation des installations de manière à respecter le cadre réglementaire imposé mais aussi à rechercher la réalisation d’économies de fonctionnement, et plus spécifiquement d’énergie. C’est dans ce contexte que Grand Angoulême a confié la mission au Centre Technique de l’Eau, associé à l’Office International de l’Eau et à Charente Eaux d’établir les pistes d’optimisation de l’exploitation des deux STEU et d’identifier les postes pour lesquels des économies d’énergie sont envisageables.

En 2022, le Syndicat des Eaux Vienne Briance Gorre comptait 34 communes, 2 communautés de communes et une communauté urbaine, dans le département de la Haute-Vienne. Cela représente 57 communes, 3 200 km de réseau d’adduction en eau potable, 50 000 usagers. Le volume annuel de m3 distribués est de 4.8 millions, avec un rendement du réseau de 81%. Le sujet qui nous intéresse dans ce projet porte sur le Chlorure de Vinyle Monomère, CVM. Ce composé chimique est utilisé pour l’élaboration par polymérisation du PolyChlorure de Vinyle (PVC). Il se retrouve dans l’eau potable lorsque celle-ci est distribuée par un réseau constitué de canalisations en PVC datant d’avant les années 1980. Même si...

En 2022, le Syndicat des Eaux Vienne Briance Gorre comptait 34 communes, 2 communautés de communes et une communauté urbaine, dans le département de la Haute-Vienne. Cela représente 57 communes, 3 200 km de réseau d’adduction en eau potable, 50 000 usagers. Le volume annuel de m3 distribués est de 4.8 millions, avec un rendement du réseau de 81%. Le sujet qui nous intéresse dans ce projet porte sur le Chlorure de Vinyle Monomère, CVM. Ce composé chimique est utilisé pour l’élaboration par polymérisation du PolyChlorure de Vinyle (PVC). Il se retrouve dans l’eau potable lorsque celle-ci est distribuée par un réseau constitué de canalisations en PVC datant d’avant les années 1980. Même si le CVM est présent plutôt sous forme gazeuse, la limite de qualité pour l’eau du robinet est fixée à 0.5 µg/L, en application de la réglementation européenne relative à la qualité des EDCH (directive 98/83/CE et directive 2020/2184). En lien avec le classement du CVM en agent cancérogène certain pour l’Homme, l’instruction DGS n°2012-366 du 18 octobre 2012, élaborée par la Direction Générale de la Santé demande aux Agences Régionales de Santé d’identifier les secteurs à risque du réseau de distribution d’eau potable et d’engager un plan d’échantillonnage pluriannuel avec l’appui de la PRPDE. Puis, l’instruction DGS/EA4/2020/67 du 29 avril 2020, introduit des évolutions : - notamment que la PRPDE est l’acteur principal de la gestion de la problématique du CVM dans les eaux destinées à la consommation humaine (assouplissement des modalités d’intervention des ARS) - et les modalités et les délais de mise en œuvre des mesures de gestion : adaptation des délais selon les concentrations relevées en CVM. Les ARS transmettent aux PRPDE un guide méthodologique dont les objectifs sont de gérer la présence du CVM dans l’EDCH et d’atteindre des concentrations en rapport avec la limite de qualité fixée à 0.5 µg/L.