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Une citerne souple pour répondre aux impératifs de la défense incendie (37)

En vertu de dispositions règlementaires, un permis de construire peut être refusé si un dispositif de lutte contre l’incendie n’est pas disponible à moins de 200 mètres. Tel était le cas du hameau des Maisons Rouges, situé à cinq kilomètres de Nouâtre (Indre-et-Loire).

Pour remédier à cette situation, la commune a acquis un terrain sur lequel a été installée une citerne souple d’une capacité de 120 mètres cubes d’eau.

Entretien avec Pierre-Marie Danquigny, maire de Nouâtre

Parole de collectivité
Pierre-Marie Danquigny - Crédits photo : Banque des Territoires
Défense extérieure contre l’incendie

Le projet est porté par :

  • Pierre-Marie Danquigny, maire de Nouâtre et membre du bureau de la communauté de communes Touraine Val de Vienne regroupant 40 communes.

 

“Les riverains peuvent désormais entreprendre des travaux”

Parole de collectivité

Afin de vous permettre de mieux appréhender la mise en place des projets de gestion de l’eau sur votre territoire, aquagir part à la rencontre d’élus et de porteurs de projets qui sont passés à l’action

Comment le sujet des travaux que vous avez réalisés concernant la protection contre les incendies s’est-il imposé à l’agenda de votre collectivité ?

Il y avait une nécessité réglementaire pour la commune de Nouâtre d’installer un équipement de lutte contre les incendies dans le hameau des Maisons Rouges. En effet, les permis de construire ou d’agrandissement, ne peuvent être délivrés si une défense incendie n’est pas disponible à moins de 200 mètres.

Or, le hameau des Maisons Rouges, qui regroupe une trentaine d’habitations est situé à cinq kilomètres du bourg et est desservi en eau potable par une autre commune. Il n’était pas possible d’installer une borne incendie car la pression n’aurait pas été assez forte.
C’est pourquoi nous nous sommes tournés vers la solution d’une citerne souple.

 

Quelles sont les sources d’inspiration que vous avez suivies pour vous faire une idée de ce projet ?

Notre source d’inspiration s’appuie sur la règlementation qui impose qu’un point d’eau « proche et suffisant » soit disponible dans le cadre de la défense incendie.

Nous nous sommes renseignés auprès du SDIS (Service départemental d’Incendie et de Secours) de Tours-Saint-Maure sur les conditions précises en termes de contenance et d’accès, ainsi qu’auprès des communes voisines équipées de bâches incendie.

 

Est-ce qu’une étude de faisabilité et/ou d’impact a été réalisée sur ce projet ?

Une étude de faisabilité ou d’impact n’était pas nécessaire dans ce cas précis. Nous avons obtenu les renseignements techniques auprès des pompiers et des autres communes consultées. Dans le cas du hameau des Maisons Rouges, une citerne de 120 m3 était préconisée. La difficulté principale résidait dans le fait que la commune ne disposait pas de terrain dans ce hameau. Nous avons donc acquis un terrain de 2 000 m2 et fait aménager un espace pour la citerne. Le reste du terrain est mis à disposition d’un habitant pour du maraichage.

Le remplissage a été effectué par le Syndicat intercommunal de la Crosse, à l’aide d’un camion-citerne.

 

Concernant les compétences, quelles sont les principaux sujets à maîtriser avant de se lancer dans ce projet ?

Nous avons pu acquérir les connaissances et compétences nécessaires auprès du SDIS, concernant en particulier l’implantation physique de la bâche, sa capacité et son accessibilité.

 

Lors des phases de diagnostic et de planification, comment la collectivité a-t-elle assuré le bon dimensionnement du projet et l’adhésion des citoyens ?

Le bon dimensionnement du projet était lié à la surface nécessaire pour accueillir la citerne souple. Le terrain acquis par la commune répondait largement à ce besoin. Il n’a pas été nécessaire d’organiser de réunion d’information car il s’agit d’un hameau où tous les habitants se connaissent. Le projet a été très bien accueilli. Désormais les riverains peuvent entreprendre des travaux de rénovation ou d’agrandissement, mais non de construction nouvelle car nous sommes en zone inondable.

 

Comment la collectivité a-t-elle financé ce projet et quelles sont les aides sollicitées/obtenues ?

Au total l’installation de la citerne souple a représenté un investissement de 17 400 €, dont 2 400 € pour l’achat du terrain. La commune a obtenu une subvention 7 000 € au titre de DETR (Dotation d’Equipement des Territoires Ruraux)

Il reste donc 10 400 € à la charge de la commune.

 

Quels sont les autres acteurs qui ont accompagné la collectivité dans la préparation et la réalisation de ce projet ?

Les travaux d’aménagement du terrain et d’installation de la citerne a ont été confiés à l’entreprise de travaux publics, Bellin, filiale de Spie-Batignolles, groupe Vinci

Le projet en détails

Dates clés

2022

Mise à l'agende

2022

Diagnostic

2022

Planification

2023

Réalisation

Chiffres clés

120 m3
Contenance de la citerne
17 400 €
Coût des travaux
32
Nombre d'habitations

Résultats

  • La capacité retrouvée pour les habitants de faire des travaux d'agrandissement ou d'aménagements.

À retenir

La sécurisation du hameau vis-à-vis du risque incendie

Solution simple et efficace

Incidence budgétaire pour une petite commune rurale dont le budget annuel est d'environ 1M€

Ressources

En savoir plus sur la commune de Nouâtre

Nombre d'habitants

850

Données de contact

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